S’adapter aux réalités culturelles pour favoriser l’intégration socioprofessionnelle : l’exemple inuit
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Numéro : 1515 Nature : 1-Conférence / Exposé Durée : 1 h 30 / 90 min.

Titre : S’adapter aux réalités culturelles pour favoriser l’intégration socioprofessionnelle : l’exemple inuit

Responsable : Gabrielle St-Cyr Rôle : Coordonnateur de la proposition
Fonction : Chargée de projet – Recherche et analyse
Organisme : RQuODE
Titulaire d’une maîtrise en développement international de l’Université d’Ottawa, Gabrielle St-Cyr s’est jointe à l’équipe du Regroupement québécois des organismes pour le développement de l’employabilité (RQuODE) en 2011. En plus de coordonner différents projets d’intervention et de siéger sur plusieurs comités, elle travaille depuis 2013 sur un nouveau projet de recherche visant à faciliter l’insertion professionnelle de la clientèle inuit à Montréal et au Nunavik.

Compétence(s) visée(s) par votre présentation :

  • Concevoir l’intervention en orientation
  • Intervenir directement

Secteur(s) de pratique visé(s) par votre présentation :

  • Éducation
  • Employabilité

Résumé court:

Bien que les Autochtones représentent une clientèle émergente dans le secteur du développement de carrière, leurs besoins en matière d’intégration socioprofessionnelle demeurent méconnus. Pourtant, leur réalité unique requiert une approche multidimensionnelle qui tient compte notamment de leurs spécificités culturelles, sociales et économiques. Depuis 2013, le RQuODE mène une recherche-terrain afin de mieux outiller les intervenants œuvrant auprès de la clientèle inuit, dans les communautés nordiques comme en milieu urbain. Cet atelier axé sur la pratique propose des stratégies d’intervention concrètes pour s’adapter aux réalités culturelles des clients.

Résumé détaillé :

Lors du recensement de 2011, quelque 59 000 individus ont déclaré être Inuit, soit environ 4,2 % du total de la population autochtone canadienne et 0,2 % de la population nationale totale (Statistique Canada, 2013). Les trois quarts de la population inuit résident dans l’Inuit Nunangat, un vaste territoire qui s’étend du nord du Labrador aux Territoires du Nord-Ouest, couvrant ainsi plus du tiers de la superficie terrestre du Canada. De ce nombre, près de 10 000 personnes inuit habitent le Nunavik, une région du Nord québécois qui s’étend sur plus de 660 000 kilomètres carrés. Par ailleurs, une proportion croissante de la population inuit réside dans les régions urbaines (17 %) et rurales (5 %) à l’extérieur de l’Inuit Nunangat, dont Ottawa-Gatineau (1,4 %) et Montréal (1,1 %) (Statistique Canada, 2008).

La communauté inuit, avec un taux de croissance plus élevé que l’ensemble de la population québécoise, est confrontée à différentes problématiques sociales, culturelles et économiques, notamment en ce qui a trait à l’accès au logement, l’éducation et l’insertion sur le marché du travail. À titre d’exemple, plus de la majorité des Inuits (63,4 %) ne détient aucun certificat, diplôme ou grade scolaire, alors que le taux de décrochage scolaire dépasse les 80 %. De plus, près d’un Inuit sur cinq (19,5 %) est considéré comme pauvre ou à faible revenu (CCPNIMT, 2013), accentuant par le fait même les problèmes sociaux et familiaux qui éclatent fréquemment dans les maisons surpeuplées.

De nombreuses études se sont penchées sur les clientèles dites éloignées du marché du travail, que ce soit les personnes judiciarisées, les nouveaux arrivants ou les jeunes décrocheurs, en mettant en lumière la nécessité d’adapter l’intervention face à ces profils différenciés. Plusieurs auteurs abordent également le développement des compétences des communautés autochtones du Canada, regroupant souvent les Premières Nations, les Inuits et les Métis au sein d’une même catégorie (Klinga, 2012; Cordoba, 2006; Battiste, 2002; Antone et Gamlin, 2002; Canadian Council on Learning, 2008; George, 2008). Présentant des spécificités socioculturelles propres ainsi qu’un fort degré d’éloignement du marché du travail, la clientèle inuit de Montréal et du Nunavik requiert néanmoins une toute nouvelle approche d’intervention en employabilité adaptée à leur situation. À ce titre, une meilleure connaissance et compréhension des spécificités sociales, économiques, éducationnelles et culturelles des communautés inuit permettra de concevoir des ressources, des services et des programmes enracinés dans leur lecture de la réalité et répondant de façon plus efficiente à leurs besoins en matière d’intégration socioprofessionnelle.

En 2013, l’Administration régionale Kativik (ARK), le Regroupement québécois des organismes pour le développement de l’employabilité (RQuODE) et l’organisme P.S. Jeunesse ont uni leurs forces afin de mettre sur pied deux Centres Ivirtivik favorisant l’insertion socioprofessionnelle et le développement des compétences de la clientèle inuit à Montréal et à Inukjuak, au Nunavik. Profitant de ce partenariat multipartite novateur, le RQuODE travaille actuellement à l’élaboration d’un guide de référence pour optimiser les interventions en développement de carrière auprès de la clientèle inuit.

Contribution(s)

1515, 1516

 
Nom : Madame Sophie Mathers
Fonction : Consultante
Organisme : Sophie Mathers Consultation
Biographie :

Sophie Mathers est consultante en développement de carrière et travaille auprès d’organisations autochtones afin de développer les compétences des intervenants de première ligne en counseling d’emploi. Elle a vécu trois ans au Nunavik et travaille auprès des Inuit depuis 2009. Elle collabore avec le RQuODE depuis 2013, en plus d’être étudiante à la maîtrise en orientation de l’Université de Sherbrooke.

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Numéro : 1516 Nature : 1-Conférence / Exposé Durée : 1 h 30 / 90 min.

Titre : S’adapter aux réalités culturelles pour favoriser l’intégration socioprofessionnelle : l’exemple inuit

Responsable : Gabrielle St-Cyr Rôle : Coordonnateur de la proposition
Fonction : Chargée de projet – Recherche et analyse
Organisme : RQuODE
Titulaire d’une maîtrise en développement international de l’Université d’Ottawa, Gabrielle St-Cyr s’est jointe à l’équipe du Regroupement québécois des organismes pour le développement de l’employabilité (RQuODE) en 2011. En plus de coordonner différents projets d’intervention et de siéger sur plusieurs comités, elle travaille depuis 2013 sur un nouveau projet de recherche visant à faciliter l’insertion professionnelle de la clientèle inuit à Montréal et au Nunavik.

Compétence(s) visée(s) par votre présentation :

  • Concevoir l’intervention en orientation
  • Intervenir directement

Secteur(s) de pratique visé(s) par votre présentation :

  • Éducation
  • Employabilité

Résumé court:

Bien que les Autochtones représentent une clientèle émergente dans le secteur du développement de carrière, leurs besoins en matière d’intégration socioprofessionnelle demeurent méconnus. Pourtant, leur réalité unique requiert une approche multidimensionnelle qui tient compte notamment de leurs spécificités culturelles, sociales et économiques. Depuis 2013, le RQuODE mène une recherche-terrain afin de mieux outiller les intervenants œuvrant auprès de la clientèle inuit, dans les communautés nordiques comme en milieu urbain. Cet atelier axé sur la pratique propose des stratégies d’intervention concrètes pour s’adapter aux réalités culturelles des clients.

Résumé détaillé :

Lors du recensement de 2011, quelque 59 000 individus ont déclaré être Inuit, soit environ 4,2 % du total de la population autochtone canadienne et 0,2 % de la population nationale totale (Statistique Canada, 2013). Les trois quarts de la population inuit résident dans l’Inuit Nunangat, un vaste territoire qui s’étend du nord du Labrador aux Territoires du Nord-Ouest, couvrant ainsi plus du tiers de la superficie terrestre du Canada. De ce nombre, près de 10 000 personnes inuit habitent le Nunavik, une région du Nord québécois qui s’étend sur plus de 660 000 kilomètres carrés. Par ailleurs, une proportion croissante de la population inuit réside dans les régions urbaines (17 %) et rurales (5 %) à l’extérieur de l’Inuit Nunangat, dont Ottawa-Gatineau (1,4 %) et Montréal (1,1 %) (Statistique Canada, 2008).

La communauté inuit, avec un taux de croissance plus élevé que l’ensemble de la population québécoise, est confrontée à différentes problématiques sociales, culturelles et économiques, notamment en ce qui a trait à l’accès au logement, l’éducation et l’insertion sur le marché du travail. À titre d’exemple, plus de la majorité des Inuits (63,4 %) ne détient aucun certificat, diplôme ou grade scolaire, alors que le taux de décrochage scolaire dépasse les 80 %. De plus, près d’un Inuit sur cinq (19,5 %) est considéré comme pauvre ou à faible revenu (CCPNIMT, 2013), accentuant par le fait même les problèmes sociaux et familiaux qui éclatent fréquemment dans les maisons surpeuplées.

De nombreuses études se sont penchées sur les clientèles dites éloignées du marché du travail, que ce soit les personnes judiciarisées, les nouveaux arrivants ou les jeunes décrocheurs, en mettant en lumière la nécessité d’adapter l’intervention face à ces profils différenciés. Plusieurs auteurs abordent également le développement des compétences des communautés autochtones du Canada, regroupant souvent les Premières Nations, les Inuits et les Métis au sein d’une même catégorie (Klinga, 2012; Cordoba, 2006; Battiste, 2002; Antone et Gamlin, 2002; Canadian Council on Learning, 2008; George, 2008). Présentant des spécificités socioculturelles propres ainsi qu’un fort degré d’éloignement du marché du travail, la clientèle inuit de Montréal et du Nunavik requiert néanmoins une toute nouvelle approche d’intervention en employabilité adaptée à leur situation. À ce titre, une meilleure connaissance et compréhension des spécificités sociales, économiques, éducationnelles et culturelles des communautés inuit permettra de concevoir des ressources, des services et des programmes enracinés dans leur lecture de la réalité et répondant de façon plus efficiente à leurs besoins en matière d’intégration socioprofessionnelle.

En 2013, l’Administration régionale Kativik (ARK), le Regroupement québécois des organismes pour le développement de l’employabilité (RQuODE) et l’organisme P.S. Jeunesse ont uni leurs forces afin de mettre sur pied deux Centres Ivirtivik favorisant l’insertion socioprofessionnelle et le développement des compétences de la clientèle inuit à Montréal et à Inukjuak, au Nunavik. Profitant de ce partenariat multipartite novateur, le RQuODE travaille actuellement à l’élaboration d’un guide de référence pour optimiser les interventions en développement de carrière auprès de la clientèle inuit.

Contribution(s)

1515, 1516

 
Nom : Monsieur Alvaro GonzalezRôle : Présentateur
Fonction : Conseiller en emploi
Organisme : Centre Ivirtivik Sud
Biographie :

Alvaro Gonzalez est étudiant à la maîtrise en orientation de l’Université de Sherbrooke. Après avoir occupé le poste de conseiller en emploi au Centre Ivirtivik situé à Inukjuak, au Nunavik, il travaille maintenant auprès de la clientèle inuit à Montréal, au Centre Ivirtivik Sud.


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